Votre collection...

Tu serais bien mal avisé de chercher à me frapper alors que j'aurais cet exemplaire en édition limitée à la main, hin-hin...

Mes prochains achats resteront sans doute des vinyles, dans le genre d'In Requiem, Icon et Shades of God. Actuellement, il n'y a pas grand-chose d'intéressant sur e-Bay...

Il va y avoir de la concurrence, on dirait ! D'ailleurs, vous êtes prévenus : je vais me faire un petit panier Paradise Lost la semaine prochaine... Un panier ?? Une razzia, ouais !!

Tu dois sans doute parler de la compilation de divers titres de Paradise Lost repris par plusieurs groupes, sous forme d'un rassemblement de covers et vendue sous le nom évocateur d'As we die for, sortie en 1998.

Je n'ai jamais eu l'occasion de l'écouter, mais la track-list est intéressante : Gothic, Eternal, The Painless, True Belief, Embers Fire, etc. On ne s'étonne pas de trouver une majorité de titres des premiers albums ; seuls Mercy et Say just Words viennent du dernier album de l'époque, One Second. Intéressant de voir que S.U.P. a repris Rotting Misery, et j'aimerais aussi bien écouter la version de The Last Time de Septic Flesh. Orphaned Land et Gloomy Grim sont quelques-unes des formations qui ont repris des morceaux de Paradise Lost et que l'on peut écouter sur As we die for ; en vertu de cela, je pense qu'on peut espérer avoir des covers très inspirées et d'une qualité de composition supérieure. Le son de Paradise Lost peut néanmoins ne pas s'y retrouver...

Voilà ce que j'ai trouvé sur internet il y a trois jours pour quelques trente euros : une édition type press-book de One Second. Je n'ai aucun doute sur le caractère singulier de cet objet.

Le press-book reprend bien évidemment l'artwork de l'album de 1997 et permet donc d'avoir, comme un vinyle 33 tours, une vision large de l'illustration. Le format est proche du A4, à trois millimètres près dans le sens de la longeur, vu qu'il fait vingt-et-un de largeur sur trente (et non vingt-neuf sept). Vous noterez quand même bien qu'ici, la vieille femme a les yeux ouverts : il s'agit donc de la photo située au dos du livret, et non celle qui est en couverture.

Le dos du press-book reprend l'une des illustrations en bichromie du livret de l'album, à savoir celle qui est en face des paroles de Blood of Another et Disappear. Celle-ci donne délibérément l'impression d'avoir été publiée à l'envers par effet de style, mais il n'en est rien puisqu'en regardant la partie supérieure de l'image, on aperçoit ce qui pourrait s'apparenter à une chaussée avec une bordure de trottoir, poussant le fan à comprendre qu'il s'agit d'une flaque d'huile ou d'eau de pluie sur le bitume.

Quand on ouvre le press-book, on retrouve en grand la photo du groupe prise par David Tonge (n'y a-t-il aucune version de ce cliché où Greg n'a pas l'épaule droite coupée ?) et qui apparaît en troisième de couverture du livret de l'album. Aucune odeur ne se dégage de ce press-book, contrairement à la première édition d'Icon qui, aujourd'hui encore, porte un parfum très particulier... et appréciable. La qualité d'impression est au rendez-vous, permettant non seulement de voir les détails de la photo, mais également du fait de la nature du support d'un carton mat qui ne souffre d'aucun reflet, contrairement au livret en question.

En seconde de couverture, un encart qui reprend la pochette de l'album et qui est fixé à la partie inférieure de la photo contient le CD de One Second dont la sérigraphie est différente.

En face, on retrouve un encart bien plus large sur lequel sont listés de manière irrégulière, comme au dos de l'album, les douze morceaux, ainsi que le nom du groupe avec la calligraphie de l'époque et le titre juste en dessous.

Cet encart sert à y ranger deux feuilles, cette fois-ci au format A4, et imprimées tant au recto qu'au verso. Sur la première, le nom du groupe, la pochette de l'album au centre, et dans le tiers inférieur, un cadre noir avec une présentation du groupe et de nombreuses informations sur One Second : date de sorte, référence des différentes versions (CD, LP, cassette audio, etc), leurs tarifs en Angleterre à leur sortie, et enfin la liste exhaustive des morceaux (avec I despair pour la version japonaise et les éditions spéciales).

Au dos, de nombreuses informations intéressantes sur la commercialisation de One Second, tant au niveau des ventes que de la promotion, des singles, etc. Une vraie mine d'or !

On retrouve la même chose sur la seconde feuille, mais exclusivement par rapport au single Say just Words. Au niveau des track-lists, celles-ci ne sont pas exactement les mêmes en fonction des supports : CD single ordinaire, CD single limité, et vinyle de 12". Les trois versions ont toutes une version edit et une version album du single, mais les similitudes s'arrêtent là. Le CD lambda est le seul à compter Soul Courageous, et c'est pareil pour le single limité avec Albino flogged in Black que les deux autres n'ont pas. How soon is now et Cruel One figurent sur le vinyle, mais le CD single ordinaire ne compte pas ce premier titre et la version limitée ne comprend pas le second.

On retrouve de nouvelles informations croustillantes au dos, dans le genre "posters A2 du single produits et fournis aux commerçants pour les afficher en boutique" ou "le groupe s'adonne à une série de concerts «secrets» pendant tout le début du mois de mai pour promouvoir la sortie du single et de l'album. La plupart des billets sont déjà indisponibles à la vente". Bref, de quoi se mettre sous la dent...

Merci !

J'attends encore de recevoir quelques achats relatifs à Paradise Lost. J'ai envie d'agrandir ma collection.

Oui, c'est vrai ! Ce sujet est d'ailleurs intéressant, car il permet de savoir, par le biais de ce que nous achetons, tout ce qui existe en rapport avec Paradise Lost : c'est donc quelque part un carrefour d'informations, lesquelles gagnent en éloquence et en précision par le biais de détails et de photos. Ce dernier achat m'a fait découvrir un article que je ne connaissais pas, dont je ne me doutais pas de l'existence, et je me doute qu'il peut y en avoir d'autres, ne serait-ce que pour tout ou partie des autres albums. Les tee-shirts et autres vêtements sont globalement des produits très communs, finalement, mais cela n'est pas le cas pour les bijoux tels que le pendentif The Last Time de Lorelai, les bootlegs ou les press-books. Les versions étrangères, et en particulier japonaises, qui recèlent sans cesse de morceaux bonus, ainsi que les éditions limitées et les vinyles sont de très belles pièces aussi qui peuvent compléter la collection du fan invétéré. Je me doute aussi que les goodies, dans le type des dog-tags, du mug et de la chope disponibles sur le site officiel finiront par être des articles de choix, de même que les cassettes audio où les vieilles éditions VHS telles que Harmony Breaks, par exemple. Avec les magazines, les posters, les tickets de concert, les V.I.P passes, les badges, les décapsuleurs, les médiators, la sacoche, les patches et tout le reste, il y a donc de quoi transformer cette mine d'or en mine de diamant...

Bien joué ! Du coup, tu as les deux versions, la noire et la bleue. C'est pour moi aussi un achat auquel je vais devoir penser...

Pour les deux premières versions, la pochette est la même, mais les tons de couleur globale sont différentes. La version de base, la première, voit les lettres de PARADISE LOST dans les tons jaunes-crème, la seconde a une police de caractère entre bleu et violet. Je n'ai jamais vu la troisième version. Ci-dessous, un imprim'-écran des deux pochettes de premières versions.

Ouaip ! Au vu des deux encoches sur la partie droite, on comprend bien qu'il s'agit d'un boîtier slim... J'aurais préféré un petit digipack, comme Erased.