Vraiment classe, en effet ! Je suis vraiment subjugué par le concept !
Le style en nuances de gris avec deux-trois touches sépia pour la partie supérieure gauche, la juxtaposition de la vie et de la mort, de la joie et de la peine, de l'humain et du végétal, de l'immense et du minuscule... L'utilisation de l'angle de vue de profil me ramène à l'illustration de
Duncan FEGREDO sur
Lost Paradise, mais l'absence de couleur sur
The Plague Within contraste avec le premier album qui est également beaucoup plus épuré. Ici, sur le dernier album, on trouve un trait bien plus gras et davantage de détails, comme les tiges herbacées qui font penser à de grosses veines serpentant vers le cerveau, comme les mains (creux du nez du visage de droite, puis une autre un peu plus à gauche), comme cette étrange maison style méditerranéenne de trois-quarts sous le foramen zygomatico-facial (sous l'œil) gauche du visage de gauche, le membre inférieur à droite de l'illustration dans le prolongement du menton, les étais ou je ne sais quoi sous la gorge du visage de gauche, etc. Râââh, j'ai hâte de voir cette pochette en meilleure résolution et de zoomer pour distinguer plus encore de détails !
Dites-moi si je suis le seul à la voir, cette baraque méditerranéenne...
D'après ce qui est dit sur Blabbermouth, cette œuvre est signée
Zbigniew M. BELIAK, un Polonais déjà auteur d'autres travaux pour des groupes tels que
Watain et
Ghost. Apparemment grand fan de la pochette du premier album de
Paradise Lost signée
Duncan FEGREDO (et non FERGADO comme orthographié dans l'article de Blabbermouth),
Zbigniew, dans ses commentaires, parle du son de
The Plague Within à travers le résultat de l'inspiration qu'il en a tiré pour réaliser cette illustration.
Il évoque aussi Sysiphe qui, dans la mythologie grecque, avait été condamné par Zeus à pousser éternellement un rocher qu'il devait emmener au sommet d'une colline, mais qui dégringolait inéluctablement avant d'atteindre le sommet, obligeant l'homme à dévaler la pente pour retourner jusqu'à lui et recommencer une nouvelle fois, ad vitam æternam. Cela nous donne une idée de l'esprit de l'album, assurément bien lostien. Peste soit Zeus !
Un lien vers le site de Blabbermouth :
ICI
.
Nul doute qu'on sera en pleine épidémie d'isolement, de regrets, de deuil, d'apathie et de désespoir...