2015 - album "The Plague Within"

J'ai également reçu le mien, directement livré à domicile par transporteur. Le coffret est absolument magnifique et on est bien au-delà du niveau atteint avec les fan-boxes de Tragic Idol : je n'ai jamais vu un aussi beau travail sur une édition dans les nombreux médias de Paradise Lost que j'ai vus.

Lorsqu'on l'ouvre pour la première fois, on est sublimés par l'artwork limité et numéroté à la main (n°1500/2500 ; je ne l'aurais jamais cru !) aux dimensions du double vinyle gatefold 12" qui se trouve juste en dessous et inclut les deux galettes dorées. Sur le premier sleeve au fond clair (à gauche en ouvrant), on trouve les paroles des dix  morceaux réparties sur les deux faces cartonnées. Sur le second sleeve au fond noir, les crédits d'un côté et un noir uni de l'autre. Les disques, eux, sont d'un doré foncé et bariolé de courbes fluides aux nuances différentes d'une même couleur oscillant entre l'or et le bronze. Ensuite, on tombe sur le certificat d'authenticité plastifié, au format des pass des concerts que l'on accroche autour du cou. Il atteste du numéro du coffret aux vinyles dorés : pour moi, c'est le n°263 sur 666. Enfin, un magnifique livre carré aux côtés de taille inférieure aux disques 33 tours, lové dans son écrin de mousse, trône dans le fond du coffret. Dès qu'on l'ouvre religieusement apparaissent en deuxième de couverture les deux CD, l'un avec l'album standard et l'autre avec les trois bonus, apparaissent aux yeux du fan qui, en appétit, sera plus à même d'apprécier le contenu de l'ouvrage avec un indescriptible respect, dans l'intimité du groupe qui ne se dévoile que pour soi-même au fil des pages. Les visages du quintette, déchirés par chacun d'entre eux, annonce la couleur d'un album torturé, aux saveurs lourdes, aux teintes blafardes, à la profondeur obscure et aux relents mélancoliques. Ici, les paroles de tous les morceaux sont offertes aux possesseurs de ce coffret qui, par sa qualité, a déjà conquis, à ce stade, les esprits les plus sceptiques. Les images que nous pourrions publier ici ne seraient jamais aussi explicites pour vous montrer ce qui ne peut être qu'appréhendé de visu, pour vous dire l'indicible, vous faire ressentir les indescriptibles émotions qui étreignent l'esprit de celles et ceux qui ont succombé aux charmes de l'édition deluxe de...

The Plague Within.

On est donc en présence d'un coffret au toucher lisse mais mat, d'une épaisseur d'un peu moins de deux centimètres lorsqu'il est bien fermé, et rigoureusement carré. On constate que l'illustration est légèrement décalée sur la droite ; l'écart entre les lignes verticales de l'illustration et les bords du boitage en attestent indubitablement. Le carton est de bonne qualité et la manufacture laisse à penser que Century Media a voulu bien faire les choses.

L'artwork limité à 2500 pièces dans le monde. D'une couleur sensiblement plus foncée que celle du couvercle du coffret, il se distingue par un réel centrage de l'illustration tout autant que par le numéro de l'exemplaire en question. Légèrement plus petit que le gatefold des vinyles, son épaisseur lui permet d'être manipulé sans qu'il se froisse comme une feuille de papier.

Gros plan sur le numéro de l'exemplaire marqué dans l'angle inférieur droit au marqueur alors que le total est imprimé.

Le certificat d'authenticité plastifié comme un pass, aux mêmes dimensions approximatives et marqué dans le centre supérieur par un trou de six millimètres de diamètre. Sous la bande illustrée centrale, un cadre blanc estampillé d'un PLAGUE- suivi de six caractères en capitales d'imprimerie, le tout formant un code à rentrer à l'URL signalée au verso du certificat, permet d'avoir la chance de gagner la guitare de Greg. En bas du certificat, le numéro de l'exemplaire du coffret aux vinyles dorés exclusif à EMP et tiré à 666 exemplaires. Ici, le n°263.

Au dos du certificat, toutes les informations relatives au concours organisé par Century Media et EMP. Le prix en question est donc une Mayones Regius 6 pour gaucher, celle-la même dont Greg est l'heureux possesseur et signée par les cinq membres du groupe. Le nom du vainqueur sera communiqué début août.

Le gatefold contenant les deux vinyles 12" (33 tours) dorés. Ici, l'illustration est un peu plus claire que celle du couvercle. Le doucereux parfum du carton mêlé à l'odeur du vinyle enivrera les sens du passionné de belles choses qui se plaira à approcher son nez des fentes dans lesquelles ont été glissés les disques. La qualité d'impression de l'illustration de Zbigniew BIELAK est différente, d'une certaine manière, de celle de l'artwork. En effet, sur ce dernier, on dirait un réel dessin aux crayonnés presque apparents et aux traits plus gras, comme représentés au crayon à papier HB. Sur le gatefold, cela ressemble davantage à un artwork fait à l'encre de Chine, tant les traits sont plus fins et plus noirs.

La photo promotionnelle du quintette, en noir et blanc avec nuances de gris. Au centre, on aperçoit la partie intérieure du dos carré du gatefold, parfaitement bien ajustée d'un côté comme de l'autre.

Le recto du sleeve cartonné du premier disque, celui de gauche en ouvrant le gatefold. Les six premiers morceaux de ce côté, les quatre autres au verso, tous marqués verticalement et l'ordre des chansons partant par colonne de gauche à droite et de haut en bas. Les deux sleeves s'ouvrent vers le haut pour éviter les accidents (vinyle qui peut glisser hors du sleeve et du gatefold en même temps).

Une police de caractère agréable à lire, et bien plus accessible que celle du poster de l'édition 4x7" d'In Requiem où la couleur des lettres se fondait parfois avec le fond de l'illustration de Seth Siro ANTON. Comme d'habitude, aucune ponctuation ne régule les paroles de Nick.

La première des deux galettes dorées. Ici, une couleur marquée par d'élégantes marbrures qui serpentent à la surface du vinyle et corrompent le sillon. Sur le sticker circulaire central, pas de titres des morceaux : il faudra se référer au verso du gatefold pour voir comment sont réparties les treize chansons sur les quatre faces que totalisent ces deux 33 tours.

Le recto du sleeve du second vinyle, avec tous les crédits qui vont bien. On apprend ici que Zbigniew BIELAK n'a pas été seul à travailler sur l'ensemble de l'artwork du coffret puisqu'un dénommé Costin CHIOREANU y a également participé. On notera également que ni Greg, ni Aaron n'a utilisé sa guitare Mayones sur l'enregistrement de cet opus.

Dans le fond obscur de ce sleeve, on aperçoit sur la droite le profil gauche de la pochette en nuances de noir.

Une nouvelle illustration dans le fond noir ; artwork que l'on retrouve dans la lyric-video de No Hope in Sight.

Le verso du gatefold avec la répartition des treize morceaux sur les quatre faces des vinyles. Ici, Century Media a décidé de faire au plus simple : pas de code-barre ni de référence. L'absence d'informations relatives à l'édition sert la beauté de l'artwork, léger et épuré.

Le livre de The Plague Within : ici, on est plus proche de l'artbook que du booklet d'une édition jewel-case lambda. Cela nous rappelle bien que Paradise Lost est avant tout une œuvre papier écrite par Milton avant d'être le nom d'un groupe de musique, Paradise Lost ou que le nom de son dixième album. L'écrin de mousse sombre n'est pas fixé au boitage et permet donc de bien ajuster le livre quand on le remet, avant de mettre le gatefold par dessus.

Les deux CD placardés par le centre sur la deuxième de couverture. Le système de fixation en plastique a l'air de qualité, mais je ne m'aventurerais pas à les ôter et les remettre fréquemment.

Les paroles de chaque titre sont reportées sur la gauche de chaque double page tandis qu'à droite, des explications sur le morceau en question sont imprimées, nous éclairant sur l'approche, le sens, la composition de la chanson, etc. Aucun doute, on est bel et bien en présence d'une édition deluxe.

Chacun des cinq membres se déchire le visage à longs coups de doigts creusant des sillons dans leur propre image, arrachant leurs yeux au passage. Un très beau jeu d'acteur, une idée originale, une mise en scène impressionnante.

Un nouvel exemple de paroles de morceau avec explications à l'appui : l'un de mes titres préférés. Beneath Broken Earth.

L'illustration sur cette double page semble marquer le centre de l'ouvrage.

Les crédits en fin de livre, identiques à ceux que l'on trouve sur le second sleeve cartonné. Sur cette photo, un petit bout d'Adrian sur la page opposée.

Une nouvelle fois, l'artwork que l'on trouve dans No Hope in Sight, ici sur la dernière page du livre.

Au dos du coffret, un fond noir reprend l'artwork de la pochette de l'album avec les deux profils en surimpression. Le code-barre (enfin !), les copyrights, manufacture, etc. achèvent ce petit tour d'horizon d'un média qui, j'en suis certain, fera des heureux... ou des envieux.

Ouais, c'est vraiment une superbe édition !

Je n'ai pas encore suffisamment écouté l'album pour donner un avis aussi bien réfléchi que ressenti, mais il y a vraiment du très bon et j'ai repéré quelques orientations musicales intéressantes et innovantes. De prime abord, Terminal et Punishment through Time me semblent plus difficilement dévoiler leurs attraits, mais je trouve l'album bien plus homogène que Tragic Idol ou même Draconian Times que j'ai toujours trouvé trop inégal. Ce que je veux dire par là, c'est qu'il me semble, à l'heure actuelle au terme de trois ou quatre écoutes seulement, plus difficile de plus mettre en avant un titre que l'autre sur ce quatorzième album. L'ordre des morceaux m'apparaît intéressant et du coup, l'enchaînement donne l'impression de cimenter le tout, un peu comme si la fin de chaque morceau annonçait naturellement l'introduction du suivant. Si In Requiem a été qualifié d'organique par Nick lui-même, The Plague Within me semble être un album fluide, qui coule tout seul comme Icon et Paradise Lost qui me semblent être les albums, avec Gothic, les plus... cohérents au niveau du son en lui-même.

Quand j'entends l'introduction de Return to the Sun, je me dis que Paradise Lost n'a résolument pas fini de me surprendre...

Bien joué, DavInHell ! Tu as réussi à obtenir la version verte. Moi, je n'ai pas été au courant de cette édition suffisamment tôt et l'ai clairement ratée. J'ai contacté Bandstores pour savoir s'ils en auraient d'autres à venir, mais ils n'en savent rien pour l'instant et sont plutôt peu encourageants là-dessus. J'essaierai de me la prendre d'occasion sur les e-commerces, mais ça va encore me coûter un bras !

Les titres bonus sont très bons, en effet, et bien meilleurs que Punishment through Time et Flesh from Bone à mon sens.

J'ai reçu mon gatefold avec mes 12" noirs de The Plague Within livrés avec le poster dédicacé. C'est la version vendue par Recordstore. Le poster, bien sûr, est livré roulé dans un carton en forme de long prisme. Dommage qu'il manque la signature d'Adrian...

Cette édition étant exempte des trois titres bonus, l'album n'a besoin que de trois faces pour tenir et non quatre. Du coup, la face D n'est ni plus ni moins qu'un détail de l'artwork de Zbigniew BIELAK.

Gros plan sur une partie de la face D du vinyle rouge, en relief. En bas à gauche, un médaillon reprenant le détail de l'artwork correspondant.

Une petite juxtaposition des versions noire et rouge met en évidence la transparence des vinyles écarlates ainsi que la différence de track-list au dos des gatefolds.

C'est vrai ! Même quand on avait été les voir à Toulouse il y a trois ans et avions fait le pied de grue après le concert, Adrian était le seul à ne pas être venu nous voir (bon, ok, il était vraisemblablement occupé au téléphone). Comme lui, Greg a Vallenfyre et Nick a Bloodbath, mais il n'empêche que malgré cela, tous deux sont plus présents qu'Adrian pour leurs fans. Du moins, c'est mon ressenti.

Au risque d'en surprendre certains, j'aimerais qu'il ne fasse pas long feu, car j'ai vraiment du mal avec son jeu de batterie. Son seul défaut me semble être sa frappe trop brutale et ses interminables roulements qui démontrent sa technicité au détriment du ressenti. Encore une fois, cela n'engage que moi.