patlabate a écrit:mouais One second en live il faut se mefier.... le chant n'est pas toujours top. Perso je trouve qu'ils ne prennent pas trop de risque pour le rappel, dying freedom, this cold life, in all honesty, isolate, unreacheable auraient étés les biens venus!
Le chant reste perfectible, certes, mais les émotions, elles, restent indemnes... Pour ta sélection de titres, j'aurais plus tablé sur
Joys of the Emptiness,
Pray Nightfall,
Your own Reality,
Ash & Debris &
Last Regret, mais bien évidemment, tout est question de goût !
Lorelai a écrit:Le problème avec Isolate c'est comme Erased en 2009, j'avais pas prévu le coup mais 2notes et je chiale comme une merde et je réponds plus de rien! Trop de vécu avec cet album qui m'a fait découvrir ce groupe!
Je crois que nous sommes tous ici capables de ressentir la dimension de tristesse qu'il y a dans la musique de Paradise Lost, cette dimension sonore qui fait que l'on peut aisément calquer nos souvenirs, nos émotions, sur les morceaux que nous écoutons, comme la bande-originale de notre propre existence. Ce n'est pas seulement une question de mélodie triste, de guitares dépressives, de rythme langoureux qui nous pousse à nous enfoncer dans les profondeurs de nos émois. C'est aussi, comme tu le soulignes, Lorelai, une question de ce que nous vivons à l'époque où nous écoutons tel ou tel titre. En outre, on peut aussi s'émouvoir sur des titres plus trash, plus agressifs comme Rapture ou Universal Dream, et nos larmes peuvent de même ne pas être provoquées par des émotions de tristesse ou de mélancolie, mais également de joie, sans oublier ce que j'appelle les larmes d'euphorie, que l'on ressent lorsque l'on se sent "trop bien", lorsque la musique ne fait qu'un avec nous-mêmes. Cependant, en ce qui me concerne, One Second, Unreachable, Over the Madness, Last Regret et quelques autres me feraient inéluctablement verser des larmes de tristesse, rapport à de douloureux souvenirs comme nous en avons peut-être tous ; c'est un vrai piège, oui, car nos souvenirs, nos peines les plus intimes refont surface : l'échec, la haine, le deuil, la déprime quittent leurs abysses pour revenir à la surface de notre conscience et briser les barrages afin que les eaux de nos plus profondes douleurs se déversent en abondance. Personnellement, je vis Paradise Lost comme une aventure humaine. Et pour ce qui est de l'album le plus évocateur pour moi, il s'agit indubitablement d'In Requiem qui me touche en plein cœur.
On risque d'être nombreux à pleurer sur One Second...