J'ai raté les 25 ans du groupe au jour près, mais bon, d'ici à ce que Steve ou Greg se souvienne qu'en fait, il s'agissait du 27 et non du 26...
Oui, Lorelai,
Paradise Lost a changé nos vies, c'est indéniable ! Jamais non plus je n'ai voué un tel Amour pour un groupe de musique, ni n'ai ressenti un tel besoin de dévotion. Nul autre groupe ne m'a jamais fait un tel effet, ne serait-ce que parce que jamais je ne me suis autant intéressé aux artistes qui étaient les émissaires des morceaux que j'aimais qu'avec
Paradise Lost. Avec eux, j'ai envie de savoir qui ils sont, alors que pour les autres groupes, connaître leurs compositions en long, en large, en travers et en profondeur me suffisait. Avec
Paradise Lost, non, cela ne me suffit pas ; il faut que je les connaisse, eux !
Et puis il y a aussi cette dimension émotionnelle très forte dans laquelle nous immergent bons nombre de titres auxquels le quintette de Halifax a donné vie. L'envie de planer dans sa tête, d'exulter, de sourire béatement tant on est heureux de pouvoir écouter ces morceaux que nous aimons tant. Mais aussi les larmes, les pensées sombres, le désespoir... Chaque état d'esprit que l'Homme peut avoir,
Paradise Lost est capable de le transcender, de sublimer nos propres ressentis pour les harmoniser avec nos cinq sens, comme pour nous faire passer à la 3D ou à la stéréo. Une réelle effervescence qui nous remet à notre place, et qu'aucun autre groupe de musique n'a jamais été capable de générer. Je suis né avec un espace vide en moi, "
a vacant space" (
Joys of the Emptiness, 1993) et
Paradise Lost est venu le combler avec tout ce qu'il peut apporter, me rendant entier et créant une plénitude qui fait de moi un être entier. Je suis moi, enfin...
Alors merci à vous tous, Paradise Lost !