[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Titres :
1. True Belief '97 ;
2. How soon is now ? ;
3. True Belief '97 (instrumental) ;
4. Interview de Nick HOLMES ;
5. Interview de Gregor MACKINTOSH.
Membres du groupe :
Nick HOLMES : chant ;
Gregor MACKINTOSH : guitare solo ;
Aaron AEDY : guitare rythmique et acoustique ;
Stephen EDMONDSON : basse ;
Lee MORRIS : batterie.
Ont participé à cet EP :
Manuel RABASSE : interviews.
The Smiths : version originale de How soon is now ?
Production - enregistrement - édition :
Label : Music for Nations - Media 7 - Furia Records.
Producteur : Bryan NEW.
Lieu d'enregistrement : Parr Street Studios (à Liverpool, Angleterre). Interviews éditées et mixées aux studios de Oui FM (à Paris, France).
Date d'enregistrement : juin 1996.
Date de sortie :
Février 1997 (exclusivité française).
Artwork :
Aymeric WARMÉ-JANVILLE.
Références du digipack :
Furiamcd 4 (3 356576 715082).
Paroles & traduction de
True Belief '97
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
(page de l'album Icon).
Paroles & traduction de
How soon is now ?
EN PRÉVISION.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Au rayon des vieilleries, j'en ressors une collector au travers d'un EP introuvable aujourd'hui.
Petite chronique maison :
"Suite au gigantesque succès rencontré avec la sortie de Draconian times (1995) ainsi que l’excessivement longue tournée qui l'aura succédé, Paradise Lost rencontra alors un succès assez particulier en France. A ce titre (et à la demande d'un certain nombre de fans français), le groupe décida de faire un cadeau à cette chère Gaule à travers la sortie de l'EP True belief ‘97. Signalons donc que cette sortie fut exclusive à la France, ce qui explique aujourd'hui sa rareté.
Quelques mois seulement avant la sortie du controversé One second, le groupe préfigurait leur virage stylistique avec la reprise des Smiths, How soon is now? (qui sera plus tard incluse sur l'édition bleue du single de Say just words). En comparaison au son dirons-nous "traditionnel" des anglais, le morceau se caractérise par une approche bien moins chargée en guitares, accompagnée d’une dimension résolument atmosphérique. Par contraste avec la version d’origine, Paradise Lost a su bonifier le son, avec une basse bien plus assurée et un chant oh combien plus sobre.
Dans cet EP, les seuls éléments renvoyant au métal de nos anglais sont inclus à travers ce réenregistrement de True belief, dont la pertinence m'a longtemps laissé sceptique. En effet, la version originale bénéficie d'une production déjà puissante. Et je trouve que cette nouvelle mouture n'apporte vraiment rien de neuf, même si nous entendons ci et là quelques variations.
Bien plus intéressant, cet EP comporte une version instrumentale de cette nouvelle version de True belief, mais surtout deux interviews menées par Manuel Rabasse, anciennement chroniqueur des défunts Hard’n’Heavy. Il co-animait également le très fameux "dernier quart-d’heure" de l’émission Saturé Furax, à l’époque où Ouï FM diffusait encore de la musique de qualité…
La première interview concerne ce cher Nick Holmes, évoquant d’assez nombreuses thématiques dans un anglais parfois difficile à comprendre. Bien entendu, il nous livre sa représentation d’alors sur True belief, considéré comme un des meilleurs titres du groupe à ce jour, de ceux qu’ils joueront jusqu’à la fin du groupe. J’emploie ici le subjonctif car les très nombreuses tournées depuis 1997 ont montré que True belief ne demeure pas un titre si fréquemment joué, à mon grand désespoir d’ailleurs.
Parallèlement, Nick revient sur les prémisses du groupe, que ce soit la rencontre avec Gregor Mackintosh (Kreator fut le groupe qui les aura mis en relation !) ou bien les premiers noms du groupe (quand on pense que Paradise Lost a failli se nommer Corpsegrinder, on se dit que l’on a véritablement frôlé la catastrophe !).
Mais cette interview est tout d’abord assez éclairante sur la vision du monde de Nick Holmes en 1997, empreinte d’un cynisme appuyé et d’un désespoir profond. C’est ainsi qu’il nous livre la symbolique suicidaire de True belief (à défaut d’être un pamphlet anti-religieux, ce qui apparaît pourtant de prime abord comme étant la lecture la plus évidente). Dans cette interview, des phrases me sont restées en mémoire depuis fort longtemps : « I can’t sleep at night » ou encore « I cannot believe in anything » (renvoyant de manière directe à l’album Believe in nothing). Les déclarations dépressives que nous livre Nick Holmes sur cet EP contrastent nettement avec des interviews plus récentes où il récuse un tel pessimisme en lui (comme chez les autres membres du groupe). Et je crois que dans les deux cas, notre homme est absolument sincère. A savoir que Nick Holmes aura traversé différentes périodes et différentes visions du monde. A cet égard, cet EP conserve un intérêt profondément historique, mettant en lumière un vocaliste alors profondément torturé.
Puis c’est au tour de Gregor Mackintosh de nous livrer quelques éléments de son implication dans l’entité Paradise Lost. Il met l’accent sur son amour de la tristesse en musique, apparaissant comme une condition indispensable pour lui.
Gregor nous explique également sa conception de la guitare, et une optique de jeu qui n’appartient qu’à lui. A savoir qu’il envisage ce travail comme similaire à celui que ferait un vocaliste, cherchant la bonne sonorité, celle qui va susciter l’émotion au plus profond de l’être. A contrario, Gregor se désintéresse de toute démonstration technique.
Une très large frange de l’interview traite également des influences musicales du Mr, somme toute très peu métalliques (seuls Black Sabbath, Celtic Frost et les premiers Candlemass semblent avoir survécu). Gregor se dit avant tout impressionné par des formations telles que les Sisters of Mercy, U2 ou encore Radiohead. C’est d’ailleurs en ce sens qu’il décrit l’originalité de Paradise Lost, soit la croisée de styles très divers."
J'ai eu l'objet entre les mains à l'époque, mais je ne l'avais pas acheté. Je n'ai aujourd'hui qu'un maigre enregistrement en cassette, mais je recherche activement ce digipack. Donc si l'un d'entre vous peut me donner un coup de pouce, je suis preneur!
Titres :
1. True Belief '97 ;
2. How soon is now ? ;
3. True Belief '97 (instrumental) ;
4. Interview de Nick HOLMES ;
5. Interview de Gregor MACKINTOSH.
Membres du groupe :
Nick HOLMES : chant ;
Gregor MACKINTOSH : guitare solo ;
Aaron AEDY : guitare rythmique et acoustique ;
Stephen EDMONDSON : basse ;
Lee MORRIS : batterie.
Ont participé à cet EP :
Manuel RABASSE : interviews.
The Smiths : version originale de How soon is now ?
Production - enregistrement - édition :
Label : Music for Nations - Media 7 - Furia Records.
Producteur : Bryan NEW.
Lieu d'enregistrement : Parr Street Studios (à Liverpool, Angleterre). Interviews éditées et mixées aux studios de Oui FM (à Paris, France).
Date d'enregistrement : juin 1996.
Date de sortie :
Février 1997 (exclusivité française).
Artwork :
Aymeric WARMÉ-JANVILLE.
Références du digipack :
Furiamcd 4 (3 356576 715082).
Paroles & traduction de
True Belief '97
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
(page de l'album Icon).
Paroles & traduction de
How soon is now ?
EN PRÉVISION.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Au rayon des vieilleries, j'en ressors une collector au travers d'un EP introuvable aujourd'hui.
Petite chronique maison :
"Suite au gigantesque succès rencontré avec la sortie de Draconian times (1995) ainsi que l’excessivement longue tournée qui l'aura succédé, Paradise Lost rencontra alors un succès assez particulier en France. A ce titre (et à la demande d'un certain nombre de fans français), le groupe décida de faire un cadeau à cette chère Gaule à travers la sortie de l'EP True belief ‘97. Signalons donc que cette sortie fut exclusive à la France, ce qui explique aujourd'hui sa rareté.
Quelques mois seulement avant la sortie du controversé One second, le groupe préfigurait leur virage stylistique avec la reprise des Smiths, How soon is now? (qui sera plus tard incluse sur l'édition bleue du single de Say just words). En comparaison au son dirons-nous "traditionnel" des anglais, le morceau se caractérise par une approche bien moins chargée en guitares, accompagnée d’une dimension résolument atmosphérique. Par contraste avec la version d’origine, Paradise Lost a su bonifier le son, avec une basse bien plus assurée et un chant oh combien plus sobre.
Dans cet EP, les seuls éléments renvoyant au métal de nos anglais sont inclus à travers ce réenregistrement de True belief, dont la pertinence m'a longtemps laissé sceptique. En effet, la version originale bénéficie d'une production déjà puissante. Et je trouve que cette nouvelle mouture n'apporte vraiment rien de neuf, même si nous entendons ci et là quelques variations.
Bien plus intéressant, cet EP comporte une version instrumentale de cette nouvelle version de True belief, mais surtout deux interviews menées par Manuel Rabasse, anciennement chroniqueur des défunts Hard’n’Heavy. Il co-animait également le très fameux "dernier quart-d’heure" de l’émission Saturé Furax, à l’époque où Ouï FM diffusait encore de la musique de qualité…
La première interview concerne ce cher Nick Holmes, évoquant d’assez nombreuses thématiques dans un anglais parfois difficile à comprendre. Bien entendu, il nous livre sa représentation d’alors sur True belief, considéré comme un des meilleurs titres du groupe à ce jour, de ceux qu’ils joueront jusqu’à la fin du groupe. J’emploie ici le subjonctif car les très nombreuses tournées depuis 1997 ont montré que True belief ne demeure pas un titre si fréquemment joué, à mon grand désespoir d’ailleurs.
Parallèlement, Nick revient sur les prémisses du groupe, que ce soit la rencontre avec Gregor Mackintosh (Kreator fut le groupe qui les aura mis en relation !) ou bien les premiers noms du groupe (quand on pense que Paradise Lost a failli se nommer Corpsegrinder, on se dit que l’on a véritablement frôlé la catastrophe !).
Mais cette interview est tout d’abord assez éclairante sur la vision du monde de Nick Holmes en 1997, empreinte d’un cynisme appuyé et d’un désespoir profond. C’est ainsi qu’il nous livre la symbolique suicidaire de True belief (à défaut d’être un pamphlet anti-religieux, ce qui apparaît pourtant de prime abord comme étant la lecture la plus évidente). Dans cette interview, des phrases me sont restées en mémoire depuis fort longtemps : « I can’t sleep at night » ou encore « I cannot believe in anything » (renvoyant de manière directe à l’album Believe in nothing). Les déclarations dépressives que nous livre Nick Holmes sur cet EP contrastent nettement avec des interviews plus récentes où il récuse un tel pessimisme en lui (comme chez les autres membres du groupe). Et je crois que dans les deux cas, notre homme est absolument sincère. A savoir que Nick Holmes aura traversé différentes périodes et différentes visions du monde. A cet égard, cet EP conserve un intérêt profondément historique, mettant en lumière un vocaliste alors profondément torturé.
Puis c’est au tour de Gregor Mackintosh de nous livrer quelques éléments de son implication dans l’entité Paradise Lost. Il met l’accent sur son amour de la tristesse en musique, apparaissant comme une condition indispensable pour lui.
Gregor nous explique également sa conception de la guitare, et une optique de jeu qui n’appartient qu’à lui. A savoir qu’il envisage ce travail comme similaire à celui que ferait un vocaliste, cherchant la bonne sonorité, celle qui va susciter l’émotion au plus profond de l’être. A contrario, Gregor se désintéresse de toute démonstration technique.
Une très large frange de l’interview traite également des influences musicales du Mr, somme toute très peu métalliques (seuls Black Sabbath, Celtic Frost et les premiers Candlemass semblent avoir survécu). Gregor se dit avant tout impressionné par des formations telles que les Sisters of Mercy, U2 ou encore Radiohead. C’est d’ailleurs en ce sens qu’il décrit l’originalité de Paradise Lost, soit la croisée de styles très divers."
J'ai eu l'objet entre les mains à l'époque, mais je ne l'avais pas acheté. Je n'ai aujourd'hui qu'un maigre enregistrement en cassette, mais je recherche activement ce digipack. Donc si l'un d'entre vous peut me donner un coup de pouce, je suis preneur!