Après le décevant
Autopsies de
Kathy Reichs qui m'a presque fait appréhender de rentrer dans mon lit tant cette lecture de chevet ne me plaisait guère, et le très bon
À l'Ouest, rien de nouveau d'
Erich Maria Remarque qui m'avait néanmoins semblé meilleur dans mes souvenirs de jeunesse (je m'attendais à une vision plus globale de la Première Guerre Mondiale avec les aspects politiques, économiques, sociaux, bien sûr militaires, etc), je me suis mis cette semaine à
Le Portrait du Mal (
Family Portrait en anglais), de
Graham Masterton.
J'ai fait connaissance avec les œuvres macabres de ce dernier le jour où l'on m'a parlé de
Démences (
Walkers en anglais), qui figure parmi mes dix livres de prédilection. Ce roman dépeint l'histoire d'un homme qui fait l'acquisition d'un manoir dont personne ne veut, perdu dans une obscure forêt reculée et qu'il acquiert pour une somme symbolique, afin d'y emménager avec son fils et sa compagne. Il apprendra à ses dépends qu'il s'agissait d'un ancien asile psychiatrique au milieu du siècle dernier dont les pensionnaires ont tous disparu par une mystérieuse nuit. Et comprendra bien trop tard que les internés sont toujours en vie et ont trouvé une formule pour briser la matière et entrer dans les murs de la bâtisse dont le périmètre est protégé par un sort. Le pire surviendra lorsque les aliénés, dont de nombreux psychopathes sanguinaires, seront libérés de l'enceinte de la bâtisse -le sort étant levé- et pourront se disperser à tout va aux quatre coins de l'Angleterre pour y massacrer ceux qui se trouveront sur leur chemin. Un carnage dont le personnage principal est responsable, et qu'il va lui-même devoir mener à son terme !
Démences est réellement incroyable, et je pense bien pouvoir dire qu'il s'agit là du roman que je préfère !
Quelle ne fut pas ma surprise de tomber sur
Graham Masterton ce week-end, lorsqu'
Overthemadness m'a conseillé
Le Portrait du Mal. Encensant l'auteur, je n'ai pas hésité une seconde et ai commencé à le lire dimanche soir... Conclusion : il n'y a pas photo,
Graham est sans nul doute mon romancier contemporain le plus apprécié, le plus estimé. Avec
Paradise Lost qui est mon groupe favori et
Graham Masterton mon écrivain adulé, l'Angleterre semble avoir beaucoup de choses à me promettre !
Pour vous présenter
Le Portrait du Mal que je lis pour la première fois, voici son synopsis en quatrième de couverture :
Un portrait de douze personnages au visage en décomposition... La toile est l'œuvre d'un certain Waldegrave, ami d'Oscar Wilde et passionné d'occultisme, mais elle est sans valeur et plutôt médiocre. Alors pourquoi la mystérieuse Cordelia Gray veut-elle à tout prix s'en emparer ? Quel est le secret du portrait ? Qui sont ces douze personnages ? Vincent Pearson, l'actuel propriétaire du tableau, découvre un lien entre cette œuvre démoniaque et une série de meurtres particulièrement abominables qui secouent depuis quelques mois la Nouvelle-Angleterre...Vivement que j'aille me coucher pour lire la suite !!