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Titres & groupes :
1. Say just Words (Gloomy Grim) ;
2. Mercy (Orphaned Land) ;
3. The Last Time (Septic Flesh) ;
4. Forever (Shattered) Failure (Misanthrope) ;
5. True Belief (On Thorns I lay) ;
6. Embers Fire (Legenda) ;
7. As I die (Argile) ;
8. Gothic (Godsend) ;
9. The Painless (Stille Work) ;
10. Eternal (Yearning) ;
11. Lost Paradise (Nightfall) ;
12. Rotting Misery (S.U.P.).
Édition :
Label : Holy Records.
Date de sortie :
Le 24 octobre 1998.
Référence du média en digipack :
HOLY35CD (4 001617 251027).
Paroles & traduction de
Say just Words &
Mercy
EN PRÉVISION
(page de l'album One Second).
Paroles & traduction de
The Last Time &
Forever Failure
EN PRÉVISION
(page de l'album Draconian Times).
Paroles & traduction de
True Belief &
Embers Fire
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(page de l'album Icon).
Paroles & traduction d'
As I die
EN PRÉVISION
(page de l'album Shades of God).
Paroles & traduction de
Shattered,
Gothic,
The Painless &
Eternal
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(page de l'album Gothic).
Paroles & traduction de
Lost Paradise &
Rotting Misery
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(page de l'album Lost Paradise).
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Chronique de l'album par VS-Webzine:
Précurseur du doom/death à la fin des années 80s, instigateur du metal gothique qu'il va contribuer à moderniser (en synthétisant metal, gothic rock et electro-pop)... Paradise Lost a toujours avancé, défrichant des territoires sonores quasi-inexplorés en véritable pionnier, en se renouvelant sans se renier, en restant intègre envers et contre tout, influençant ainsi des légions de groupes. En 1998 une page se tourne pour Paradise Lost qui fête sa première décennie d'existence en signant sur une major (EMI), en dépit de la récente déconvenue de leurs potes de Carcass. C'est le moment que choisit Holy records pour réaliser un rêve de fans en mettant en boîte son tribute au combo d'Halifax. Séverine et Philippe n'ayant jamais fait mystère de leur vénération pour la bande du fantastique Gregor Mackintosh, cette initiative n'avait rien de surprenant. Leur catalogue ayant encore beaucoup de gueule (rha les années 1995-1998), on était en droit d'espérer de grandes choses. Etant fan du groupe ET du label, mes attentes étaient importantes.
2 mots sur le packaging. Un digipack dans les teintes jaune/vert évoquant plus le travail de Sabine Adelaïde (du label heavenly Prikosnovenie) que celui de Holly Warburton sur Draconian Times. A l'intérieur un montage photos focalisant sur Gregor Mackintosh et Nick Holmes. Rien d'extra mais cet hommage sincère a quelque chose de touchant que l'on perçoit en parcourant le livret compilant des articles du monde entier datant de la période 1990-1997. Même si la plupart sont illisibles (car trop petits), l'initiative est à saluer. Au programme de ce As We Die For... 12 groupes de l'écurie Holy piochant dans les 6 premiers albums de Paradise Lost. De nombreuses surprises sont au rendez-vous et si Gregor Mackintosh a été plutôt diplomate en chroniquant ce tribute pour Metallian, je serais plus partagé. Le track by track est inévitable. A noter que si le tribute remonte le temps en partant de One Second pour conclure avec Lost Paradise, je choisis de faire l'inverse en respectant la chronologie.
Lost Paradise (1990)
Et on commence avec la version de l'antédiluvien Lost Paradise (Aldous Huxley approach) par Nightfall. Un choix de reprise surprenant pour un résultat plus qu'inattendu de la part des Grecs. Après avoir rompu brutalement avec la poésie guerrière de leurs débuts, on les savait capables de tout, mais certainement pas de verser dans le trip-hop. Une bonne surprise de la part du duo Efthimis Karadimas/Mike Galiatsos bien aidé par une chanteuse conviée pour l'occasion. On est loin du metal mais le morceau est bon. Rotting Misery par les excellents SUP est à l'avenant, les guitares et vocaux death en sus. Une version crépusculaire que les fans se doivent d'avoir écouté au moins une fois et qui déclencha l'enthousiasme de Gregor Mackintosh.
Gothic (1991)
Arrive le cultissime Gothic par Godsend, enfin par Gunder Audun Dragsten aidé de membres d'Atrox et Bloodthorn. Malgré l'estime que j'ai pour cet indécrottable fan de doom, putain mais c'est quoi cette merde? Une reproduction poussive de l'originale surplombée par 3 vocalistes tous à la ramasse. Monika Edvardsen est juste insupportable sur cette reprise. Carton rouge pour Gunder qui aurait mieux fait de demander un coup de main à Dan Swanö et Benny Larsson. Passé cette déception, débarque un Stille Volk en très grande forme s'appropriant The Painless. Après leur pastoral 1er album Hantaoma, les Pyrénéens sont gonflés à bloc et choisissent d'incorporer des guitares metal, préfigurant l'iconoclaste [Ex-uvies]. Un folk metal créatif à l'énergie contagieuse surplombé de textes en français. L'un des coups de coeur de Gregor Mackintosh et l'un des meilleurs morceaux du tribute. Concernant la vision d'Eternal par Yearning (période With Tragedies Adorned), certains savent que je suis un die-hard fan des Finlandais et de leur 1er album. Mais ici malgré un évident travail d'appropriation la sauce ne prend pas, la faute sans doute à la VHS Harmony Breaks (Paradise Lost live 1993) que j'ai usé jusqu'à la corde.
Shades of God (1992)
Peu de gens le savent, mais Argile, dont c'était la 1ère apparition discographique, était un projet conduit à l'origine par Alexis Phélipot (batteur chez Misanthrope entre 1997 et 2001) en charge de toute l'instrumentation sur cette reprise d'As I Die, sauf la basse laissée à l'inimitable Jean-Jacques Moréac. Une version gothique doom suave comprenant des inserts du titre Pity the Sadness. Du bon boulot pour un morceau malheureusement trop entendu et repris, un autre choix aurait été moins logique mais plus judicieux à mon sens. A noter que le seul autre témoignage d'Argile période Phélipot est un inédit présent sur le Volume 3 de la Holy Bible.
Icon (1993)
On Thorns I Lay période Orama avec une bonne prod reprenant True Belief. Ça aurait pu le faire, mais comme pour Yearning malgré le travail d'appropriation le groupe passe au travers. Les vocaux ultra gutturaux sont too much, le tempo trop lent et le gimmick des percus plus amusant qu'autre chose. Je les aurais bien vu reprendre Your Hand in Mine, ou, en se projetant dans leur période Crystal Tears, choisir un titre de One Second. Mais bon il est pas à la carte ce tribute, tant pis. Quant à la vision d'Embers Fire par Legenda, Kimmo Luttinen nous refourgue une speederie façon Impaled Nazarene qui met un sérieux coup de boost à un tribute porté sur les tempos lents. Efficace mais hors de propos à tout point de vue. A l'écoute d'Autumnal, l'excellent 1er album de Legenda, on était en droit d'espérer un autre traitement pour le classique Embers Fire.
Draconian Times (1995)
Débarque un de mes favoris de l'écurie Holy: Septic Flesh. Moi qui espérait une version dantesque de Christendom (extrait d'Icon) façon Ophidian Wheel avec orchestrations, le chant soprano de Nathalie Rassoulis ainsi que les formidables vocaux death de Spiros (le futur Seth Siro Anton), j'en ai été pour mes frais. Comme quoi c'est jamais bon d'avoir des attentes trop précises. Ici les Grecs ont choisi l'option Fields of the Nephilim font du metal, dans une version trop scolaire en dépit d'un fantastique solo de guitare. Le groupe alors en pleine mutation pré-Revolution DNA opte pour des chants clairs assez maniérés et même les fameux chorus de guitares sont absents de cette version. Pas mal mais aurait pu faire mieux, tellement mieux... Quant à Misanthrope les Forces Hypocondres (période Visionnaire) nous proposent un zapping entre Forever Failure et Shattered (extrait de Gothic). Du gros taf pour une reprise de grande classe. De très bons textes en français, d'excellents claviers, pour le reste vous savez à qui vous avez à faire...
One Second (1997)
Je vous vois vous poiler de loin. Et vous savez quoi? Les Finlandais de Gloomy Grim (dont j'avais pourtant bien apprécié la 2nd Demo) vont vous en donner une nouvelle fois l'occasion. L'épouvantable break que même Notre Dame ou Carnival in Coal n'auraient osé caser même pour déconner en atteste. Ceci dit les parties de gratte sur cette reprise sont franchement pas mal, même si on se passe volontiers du reste, notamment des vocaux moisis/impersonnels. A prendre au Xème degré. Histoire de finir en apothéose, le point d'orgue de ce tribute, la reprise de Mercy par les géniaux Orphaned Land. Nous étions nombreux je pense à trépigner d'impatience en attendant le successeur du référentiel El Norra Alila (chronique à venir). Mercy était le 1er signe de vie des Israéliens depuis 2 ans. Mabool était encore loin, très loin. Grosse surprise avec ce rock/metal positif et convivial proposant choeurs, percussions, instruments trad., effets electro (présence d'un solo d'oscilloscope) et surtout un sublime solo du très inspiré Yossi Sassi. Au niveau des textes, les couplets sont tirés de Gothic et le refrain de Mercy. A l'époque ce titre m'avait induit en erreur sur leur future orientation musicale. Unique en son genre cette version de Mercy est à connaitre absolument. J'en profite pour dire que la version acoustique dispo sur le merveilleux Unplugged fourni en bonus de Mabool vaut aussi son pesant de cacahuètes.
En conclusion, ce tribute allie l'excellent (Orphaned Land, Misanthrope/Argile, Stille Volk, SUP) au franchement dispensable. Je regrette simplement l'absence de groupes comme Elend, Tristitia ou Serenity qui auraient pu faire des merveilles. On dit souvent des tributes qu'ils sont mauvais et inutiles, sans parler de l'aspect mercantile. Ici on a à faire à un enregistrement conçu par des fans pour des fans. La démarche d'Holy records est authentique et la plupart des groupes sont allés beaucoup plus loin qu'une simple reprise d'un titre de Paradise Lost, même si certains s'y sont cassés les dents. Le témoignage discographique d'une époque révolue...
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Titres & groupes :
1. Say just Words (Gloomy Grim) ;
2. Mercy (Orphaned Land) ;
3. The Last Time (Septic Flesh) ;
4. Forever (Shattered) Failure (Misanthrope) ;
5. True Belief (On Thorns I lay) ;
6. Embers Fire (Legenda) ;
7. As I die (Argile) ;
8. Gothic (Godsend) ;
9. The Painless (Stille Work) ;
10. Eternal (Yearning) ;
11. Lost Paradise (Nightfall) ;
12. Rotting Misery (S.U.P.).
Édition :
Label : Holy Records.
Date de sortie :
Le 24 octobre 1998.
Référence du média en digipack :
HOLY35CD (4 001617 251027).
Paroles & traduction de
Say just Words &
Mercy
EN PRÉVISION
(page de l'album One Second).
Paroles & traduction de
The Last Time &
Forever Failure
EN PRÉVISION
(page de l'album Draconian Times).
Paroles & traduction de
True Belief &
Embers Fire
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As I die
EN PRÉVISION
(page de l'album Shades of God).
Paroles & traduction de
Shattered,
Gothic,
The Painless &
Eternal
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Paroles & traduction de
Lost Paradise &
Rotting Misery
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(page de l'album Lost Paradise).
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Chronique de l'album par VS-Webzine:
Précurseur du doom/death à la fin des années 80s, instigateur du metal gothique qu'il va contribuer à moderniser (en synthétisant metal, gothic rock et electro-pop)... Paradise Lost a toujours avancé, défrichant des territoires sonores quasi-inexplorés en véritable pionnier, en se renouvelant sans se renier, en restant intègre envers et contre tout, influençant ainsi des légions de groupes. En 1998 une page se tourne pour Paradise Lost qui fête sa première décennie d'existence en signant sur une major (EMI), en dépit de la récente déconvenue de leurs potes de Carcass. C'est le moment que choisit Holy records pour réaliser un rêve de fans en mettant en boîte son tribute au combo d'Halifax. Séverine et Philippe n'ayant jamais fait mystère de leur vénération pour la bande du fantastique Gregor Mackintosh, cette initiative n'avait rien de surprenant. Leur catalogue ayant encore beaucoup de gueule (rha les années 1995-1998), on était en droit d'espérer de grandes choses. Etant fan du groupe ET du label, mes attentes étaient importantes.
2 mots sur le packaging. Un digipack dans les teintes jaune/vert évoquant plus le travail de Sabine Adelaïde (du label heavenly Prikosnovenie) que celui de Holly Warburton sur Draconian Times. A l'intérieur un montage photos focalisant sur Gregor Mackintosh et Nick Holmes. Rien d'extra mais cet hommage sincère a quelque chose de touchant que l'on perçoit en parcourant le livret compilant des articles du monde entier datant de la période 1990-1997. Même si la plupart sont illisibles (car trop petits), l'initiative est à saluer. Au programme de ce As We Die For... 12 groupes de l'écurie Holy piochant dans les 6 premiers albums de Paradise Lost. De nombreuses surprises sont au rendez-vous et si Gregor Mackintosh a été plutôt diplomate en chroniquant ce tribute pour Metallian, je serais plus partagé. Le track by track est inévitable. A noter que si le tribute remonte le temps en partant de One Second pour conclure avec Lost Paradise, je choisis de faire l'inverse en respectant la chronologie.
Lost Paradise (1990)
Et on commence avec la version de l'antédiluvien Lost Paradise (Aldous Huxley approach) par Nightfall. Un choix de reprise surprenant pour un résultat plus qu'inattendu de la part des Grecs. Après avoir rompu brutalement avec la poésie guerrière de leurs débuts, on les savait capables de tout, mais certainement pas de verser dans le trip-hop. Une bonne surprise de la part du duo Efthimis Karadimas/Mike Galiatsos bien aidé par une chanteuse conviée pour l'occasion. On est loin du metal mais le morceau est bon. Rotting Misery par les excellents SUP est à l'avenant, les guitares et vocaux death en sus. Une version crépusculaire que les fans se doivent d'avoir écouté au moins une fois et qui déclencha l'enthousiasme de Gregor Mackintosh.
Gothic (1991)
Arrive le cultissime Gothic par Godsend, enfin par Gunder Audun Dragsten aidé de membres d'Atrox et Bloodthorn. Malgré l'estime que j'ai pour cet indécrottable fan de doom, putain mais c'est quoi cette merde? Une reproduction poussive de l'originale surplombée par 3 vocalistes tous à la ramasse. Monika Edvardsen est juste insupportable sur cette reprise. Carton rouge pour Gunder qui aurait mieux fait de demander un coup de main à Dan Swanö et Benny Larsson. Passé cette déception, débarque un Stille Volk en très grande forme s'appropriant The Painless. Après leur pastoral 1er album Hantaoma, les Pyrénéens sont gonflés à bloc et choisissent d'incorporer des guitares metal, préfigurant l'iconoclaste [Ex-uvies]. Un folk metal créatif à l'énergie contagieuse surplombé de textes en français. L'un des coups de coeur de Gregor Mackintosh et l'un des meilleurs morceaux du tribute. Concernant la vision d'Eternal par Yearning (période With Tragedies Adorned), certains savent que je suis un die-hard fan des Finlandais et de leur 1er album. Mais ici malgré un évident travail d'appropriation la sauce ne prend pas, la faute sans doute à la VHS Harmony Breaks (Paradise Lost live 1993) que j'ai usé jusqu'à la corde.
Shades of God (1992)
Peu de gens le savent, mais Argile, dont c'était la 1ère apparition discographique, était un projet conduit à l'origine par Alexis Phélipot (batteur chez Misanthrope entre 1997 et 2001) en charge de toute l'instrumentation sur cette reprise d'As I Die, sauf la basse laissée à l'inimitable Jean-Jacques Moréac. Une version gothique doom suave comprenant des inserts du titre Pity the Sadness. Du bon boulot pour un morceau malheureusement trop entendu et repris, un autre choix aurait été moins logique mais plus judicieux à mon sens. A noter que le seul autre témoignage d'Argile période Phélipot est un inédit présent sur le Volume 3 de la Holy Bible.
Icon (1993)
On Thorns I Lay période Orama avec une bonne prod reprenant True Belief. Ça aurait pu le faire, mais comme pour Yearning malgré le travail d'appropriation le groupe passe au travers. Les vocaux ultra gutturaux sont too much, le tempo trop lent et le gimmick des percus plus amusant qu'autre chose. Je les aurais bien vu reprendre Your Hand in Mine, ou, en se projetant dans leur période Crystal Tears, choisir un titre de One Second. Mais bon il est pas à la carte ce tribute, tant pis. Quant à la vision d'Embers Fire par Legenda, Kimmo Luttinen nous refourgue une speederie façon Impaled Nazarene qui met un sérieux coup de boost à un tribute porté sur les tempos lents. Efficace mais hors de propos à tout point de vue. A l'écoute d'Autumnal, l'excellent 1er album de Legenda, on était en droit d'espérer un autre traitement pour le classique Embers Fire.
Draconian Times (1995)
Débarque un de mes favoris de l'écurie Holy: Septic Flesh. Moi qui espérait une version dantesque de Christendom (extrait d'Icon) façon Ophidian Wheel avec orchestrations, le chant soprano de Nathalie Rassoulis ainsi que les formidables vocaux death de Spiros (le futur Seth Siro Anton), j'en ai été pour mes frais. Comme quoi c'est jamais bon d'avoir des attentes trop précises. Ici les Grecs ont choisi l'option Fields of the Nephilim font du metal, dans une version trop scolaire en dépit d'un fantastique solo de guitare. Le groupe alors en pleine mutation pré-Revolution DNA opte pour des chants clairs assez maniérés et même les fameux chorus de guitares sont absents de cette version. Pas mal mais aurait pu faire mieux, tellement mieux... Quant à Misanthrope les Forces Hypocondres (période Visionnaire) nous proposent un zapping entre Forever Failure et Shattered (extrait de Gothic). Du gros taf pour une reprise de grande classe. De très bons textes en français, d'excellents claviers, pour le reste vous savez à qui vous avez à faire...
One Second (1997)
Je vous vois vous poiler de loin. Et vous savez quoi? Les Finlandais de Gloomy Grim (dont j'avais pourtant bien apprécié la 2nd Demo) vont vous en donner une nouvelle fois l'occasion. L'épouvantable break que même Notre Dame ou Carnival in Coal n'auraient osé caser même pour déconner en atteste. Ceci dit les parties de gratte sur cette reprise sont franchement pas mal, même si on se passe volontiers du reste, notamment des vocaux moisis/impersonnels. A prendre au Xème degré. Histoire de finir en apothéose, le point d'orgue de ce tribute, la reprise de Mercy par les géniaux Orphaned Land. Nous étions nombreux je pense à trépigner d'impatience en attendant le successeur du référentiel El Norra Alila (chronique à venir). Mercy était le 1er signe de vie des Israéliens depuis 2 ans. Mabool était encore loin, très loin. Grosse surprise avec ce rock/metal positif et convivial proposant choeurs, percussions, instruments trad., effets electro (présence d'un solo d'oscilloscope) et surtout un sublime solo du très inspiré Yossi Sassi. Au niveau des textes, les couplets sont tirés de Gothic et le refrain de Mercy. A l'époque ce titre m'avait induit en erreur sur leur future orientation musicale. Unique en son genre cette version de Mercy est à connaitre absolument. J'en profite pour dire que la version acoustique dispo sur le merveilleux Unplugged fourni en bonus de Mabool vaut aussi son pesant de cacahuètes.
En conclusion, ce tribute allie l'excellent (Orphaned Land, Misanthrope/Argile, Stille Volk, SUP) au franchement dispensable. Je regrette simplement l'absence de groupes comme Elend, Tristitia ou Serenity qui auraient pu faire des merveilles. On dit souvent des tributes qu'ils sont mauvais et inutiles, sans parler de l'aspect mercantile. Ici on a à faire à un enregistrement conçu par des fans pour des fans. La démarche d'Holy records est authentique et la plupart des groupes sont allés beaucoup plus loin qu'une simple reprise d'un titre de Paradise Lost, même si certains s'y sont cassés les dents. Le témoignage discographique d'une époque révolue...
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