shadowlost a écrit:Attention, je ne parlais que de la partie musicale des morceaux.
Je comprends mieux ton point de vue...
Mais n'y adhère toujours pas...
Des versions instrumentales d'au moins 80% de la discographie sonneraient tristes et dépressives...
shadowlost a écrit:Tu sembles bien maitriser l'anglais, et en particulier les textes de Nick, ce qui est loin d'être mon cas.
Je ne vais pas jouer les modestes, mais les textes de Nick ne sont pas ce qu'il y a de mieux pour potasser son anglais parce que Greg lui-même ne comprend pas certaines paroles, et donc pas ce qu'il y a de mieux pour déterminer si on est bons ou pas. Ceci étant, j'arrive, oui, à mettre un sens à ces chansons et avec l'habitude de faire de la traduction, je perçois peut-être plus facilement ce qu'a voulu dire Nick. Mais il reste encore des zones sombres... Overthemadness pourra éclairer ta lanterne mieux que moi...
shadowlost a écrit:Si je prends l'exemple de 'Your Own Reality' sur 'In Requiem' :
Bel exemple !
shadowlost a écrit:le style de morceau classé d'emblé triste par quasiment 100% de ceux qui écoutent, même les non 'métaleux'. Etant actuellement dans une période moins 'joyeuse' qu'à l'époque de la sortie de l'album (je ne m'étalerai pas sur le sujet), ma perception du morceau est totalement différente (j'insiste : en faisant abstraction des paroles qui nous emmène tout de suite dans une direction donnée).
D'après moi, ce qui donne ce côté dramatique à Your own Reality, c'est indiscutablement le solo de Greg et les effets de violon derrière (arrangements de synthés faits par l'illustre soliste du groupe !). Bon, d'accord, le rythme très lent qui alourdit la guitare d'Aaron y est pour beaucoup aussi... Les paroles, quand on les lit, ne me semblent pas plus tristes ou même tragiques que cela. Dans ce morceau, tout vient vraiment de la musique. Tout est question de goût et de perception, mais même en faisant abstraction des paroles, l'écouter serait semblable à une pièce de théâtre ; oui, une tragédie !
shadowlost a écrit:Autre exemple : aujourd'hui je classe 'Solitary One' parmi les morceaux les plus tristes de PL (je perçois tout de suite la guitare de Greg qui pleure, comme il y a un dizaine d'années quand j'ai entendu 'Weeping Words' pour la première fois. Dans d'autres circonstances, je pense que je n'aurais pas eu le même regard sur ce morceau et j'aurais plutôt vu la puissance des rythmiques par exemple.
Solitary One, un des morceaux les plus tristes du groupe. Bon, je ne me positionnerai nullement sur ce point de vue, tant je n'ai pas encore assez bien apprivoisé Tragic Idol. Mais qu'elle te fasse le même effet que Weeping Words, cela me surprend. Ce morceau de 1993 est en effet un des plus tristes d'Icon (avec True Belief), mais tout est aussi question d'état d'esprit qui déteint inévitablement, dans le cas de certains fans (au moins toi et moi), sur les écoutes suivantes et sa perception des compositions.
shadowlost a écrit:Tout ceci est ma vision personnelle de la musique et je comprends parfaitement que l'on puisse en avoir une autre.
Aucun problème ! J'aime beaucoup ta façon de parler de la musique ; j'ai parfois l'impression de me lire...
shadowlost a écrit:Pour certains la musique est juste un enchainement de notes plus ou moins bien arrangées.
De la musique juste agréable à l'oreille, mais sans interaction avec l'auditeur ?? Je ne peux le concevoir...
shadowlost a écrit:En ce qui me concerne, la musique 'pénètre profondément en moi' (je n'arrive pas vraiment à trouver comment l'expliquer avec des mots) et rares sont les groupes qui me 'touchent' autant que PL.
C'est pareil pour moi ; tout du moins, Paradise Lost est le groupe qui arrive à me toucher le plus fréquemment, et peut-être même facilement, ai-je envie de dire... D'autres artistes, sur des morceaux isolés, y parviennent aussi, mais avec Paradise Lost, c'est presque tous les albums complets... Personnellement, la musique me touche et se créé alors une alchimie entre elle et moi, une effervescence qui me fait partir très loin, non seulement dans les émotions (frissons, larmes, colère...), mais également dans mes pensées. La musique me transcende littéralement, me hisse dans des hauteurs reculées comme si je la vivais à un point tel qu'elle puisse couler dans mes veines. C'est juste incroyable ! Mais ça ne me fait pas cela à chaque écoute ; au casque ou avec une bonne sono, de préférence, mais quelles que soient mon humeur, des dispositions, etc.